L'événement majeur de l'année 2016 de foot se déroulera en France, du 10 juin au 10 juillet. Vous êtes impatients de savoir ce qui se passera lors de l'Euro 2016 ? Ça tombe bien, FF a déjà tout prévu.
10 juin : Martial libère le Stade de France
Le tirage au sort a réservé un match d'ouverture plus qu'abordable pour les Bleus, face à une Roumanie limitée mais redoutablement organisée. Comme en 2008, au même stade de la compétition, (0-0), l'équipe de France ne parvient pas à emballer le match et à mettre à défaut une des meilleures défenses des qualifications. Entré en jeu à un quart d'heure de la fin, Anthony Martial libère les 80 000 spectateurs sur un bon service d'Olivier Giroud (82e). Sans briller, les hommes de Didier Deschamps s'imposent 1-0.
13 juin : Ibra jubile
La première affiche du groupe E, entre l'Eire et la Suède, ne réunit pas forcément beaucoup d'ingrédients savoureux. Mais il y a Zlatan... L'attaquant, qui vient de faire ses adieux au PSG, est très attendu par le public du Stade de France. Mais c'est un autre ex de Ligue 1, Kim Källström, qui lui vole la vedette en inscrivant un but merveilleux, permettant aux Suédois de s'imposer (2-1).
16 juin : la Pologne contrarie la Mannschaft
Ces deux-là ne se quittent plus. Déjà adversaires en éliminatoires, l'Allemagne et la Pologne se retrouvent pour un des matches les plus attendus du premier tour. Le spectacle est au rendez-vous, et Kamil Grosicki, transféré en janvier du Stade Rennais à l'Eintracht Francfort, fait mal à son nouveau pays d'adoption en égalisant en toute fin de match (2-2). Ça aura son importance, puisque les Allemands seront finalement devancés à la différence de but par les Polonais dans ce groupe C.
18 juin : Paris fête le Portugal et CR7
Un match du Portugal au Parc des Princes. Un rêve pour la communauté portugaise d'Ile de France, qui se rue dans l'enceinte parisienne pour assister à un festival de Cristiano Ronaldo face à l'Autriche. Un triplé du Madrilène permet à la Selecçao de l'emporter (3-1). Le triple Ballon d'Or sera un vrai guide pour son équipe lors de ce premier tour, conclu avec trois victoires en trois matches et six buts à son compteur personnel. Il s'arrêtera finalement à huit, à une longueur du record historique détenu par Michel Platini depuis l'édition 1984.
25 juin : l'Angleterre met fin au rêve nord-irlandais
Incroyable mais vrai : grâce à un succès face à l'Ukraine (2-0), l'Irlande du Nord atteint les huitièmes de finale malgré deux corrections subies contre la Pologne et l'Allemagne. Et le sort leur réserve une affiche face à l'Angleterre ! Mais les courageux partenaires de Steven Davies vont se heurter à l'efficacité du duo Wayne Rooney - Harry Kane (un but et une passe décisive chacun), et les Three Lions l'emportent 2-0, sans trembler.
26 juin : France-Italie, huitième de feu
Devancée par la Belgique et la Suède dans le groupe E, la Nazionale ne peut éviter des retrouvailles avec les Bleus dès l'entame de la phase à élimination directe. Après avoir pu faire tourner face à la Suisse lors du dernier match de groupe (0-0), Didier Deschamps peut compter sur une équipe fraîche, contrairement à son ancien coéquipier Antonio Conte. Mais le système mis en place par ce dernier empêche l'équipe de France de s'exprimer. Au bout d'un match étouffant, joué sous 29°C au Grand Stade de Lyon, un doublé d'Antoine Griezmann hisse néanmoins les Bleus au tour suivant (2-1)
30 juin : l'Allemagne au tapis !
Championne du monde deux ans plus tôt, la Mannschaft n'a que rarement trouvé son rythme lors de cet Euro. Vainqueurs de la Ligue des champions, les joueurs du Bayern sont émoussés, et le duo Khedira-Schweinsteiger confirme son déclin. Après avoir difficilement écarté la Suisse en huitièmes (1-0), les hommes de Joachim Löw doivent affronter l'Espagne en quarts. Fragilisée par l'expulsion de Toni Kroos après une altercation avec Sergio Busquets (42e), l'Allemagne lâche prise après le repos (1-3), et quitte la compétition tête basse.
7 juillet : Fekir, ce héros
Trente-deux ans après une demi-finale de feu entre la France et le Portugal à l'Euro 1984, le Stade Vélodrome accueille une nouvelle rencontre mythique de l'histoire des Bleus. Dans une partie de tableau surprenante, qui a notamment vu la Belgique tomber dès les huitièmes de finale face à la Croatie, c'est la Pologne qui se présente face aux Français. Poussés en prolongation, les Bleus se retrouvent menés au score. Didier Deschamps choisit alors de lancer Nabil Fekir, invité surprise de sa liste des 23 et peu en vue lors de ses précédentes sorties. Mais le Lyonnais égalise à la 119e minute d'une superbe reprise de volée (2-2), avant de transformer le tir au but décisif pour emmener la France en finale !
10 juillet : le triplé de la Roja, les larmes de Griezmann
Une finale face à l'Espagne, au Stade de France, au bout d'une compétition d'un excellent niveau : la France se lève avec la banane ce 10 juillet. Elle se couchera avec d'immenses regrets. Comme à la Coupe du monde 2014, Antoine Griezmann quitte le terrain en sanglots, lui qui a manqué un penalty qui aurait pu relancer son équipe en début de seconde période. Mais la Roja est au-dessus (2-0), et remporte un troisième Championnat d'Europe consécutif. Un sacre mérité qui l'aura vue retrouver toute sa maîtrise pour battre successivement l'Allemagne, le Portugal puis, donc, la France. Historique.
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