quarta-feira, 29 de abril de 2015

FOOTBALL FRANÇAIS - NEWS

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Le Paris-SG n'a pas manqué l'occasion de reprendre la tête du Championnat lors de son match en retard face à Metz (3-1), ce mardi au Parc des Princes. Le club de la capitale compte désormais trois points d'avance sur Lyon à quatre journées de la fin.

Le match: 3-1

La finale de la Coupe de France est loin, l’Europe aussi, alors le Paris Saint-Germain ne pense qu’à la Ligue 1. Et ses adversaires, défilant sur sa table de bourreau, ne peuvent pas grand-chose pour l’arrêter.  Certes, ce mardi soir, le FC Metz a bien tenté de montrer qu’ils avaient étudié les largesses offertes par des Lillois corrigés samedi (6-1). Les joueurs d’Albert Cartier ont présenté des lignes plus resserrées et une saine agressivité plus à la hauteur de l’évènement. Cela n’a duré qu’une vingtaine de minutes.
Javier Pastore a fini par créer le décalage et la différence d’écart entre les deux formations a même autorisé Marco Verratti à faire trembler les filets d’une frappe croisée (24e), avant qu’Edinson Cavani n’aggrave la marque d’un piqué du droit (42e). Les supporters souriaient en tribunes, le match paraissait tranquille. Pourtant, au retour des vestiaires, une accélération de Bouna Sarr, clouant sur place David Luiz, a initié le but messin de Maïga (53e). Dès lors, le doute s’est étrangement installé sur le Parc. Les Parisiens ont même paru fébriles, par instants.  Mais la n-ième passe en profondeur de Pastore vers Van der Wiel a fini par se convertir en but (77e). Les Parisiens sont désormais leaders avec 3 points d’avance sur l’OL à 4 journées de la fin. Et Van der Wiel a marqué. Que peut-il leur arriver?


Sofiane Boufal (Lille) : «Tout sauf étonné»Sofiane Boufal, le milieu offensif du LOSC, transféré d'Angers cet hiver, assume avec une étonnante maturité les espoirs qu'il vient de générer depuis un mois.

Comment jugez-vous vos débuts avec le LOSC?
Ils ont été mitigés. Au tout départ, je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu. J’ai essayé d’en gagner. Je suis très content de ce que j’ai fait récemment. Mais ce n’est pas une fin en soi. Je n’ai encore rien prouvé.

René Girard voulait un avant-centre d’expérience. Avez-vous discuté avec lui sur le fait de ne pas jouer à votre arrivée?
Non. Je pensais que je ne méritais pas de jouer. J’ai bossé et je suis parvenu à faire mon trou.

Etes-vous étonné par l’enchaînement de vos récentes performances?
Je connais mes qualités. Je suis tout sauf étonné. Je n’ai pas à faire de complexe. Que ce soit contre Paris ou une équipe qui joue le maintien, ça reste du foot, du plaisir sur des belles pelouses et dans des stades pleins.
«Mon jeu, c'est dans la provocation.»
On parle pas mal de vous en ce moment dans le Nord... Vous l’appréhendez comment?
Ce que j’ai fait auparavant ne va pas m’aider à faire un bon match contre Lens (dimanche 14h00). Il faut penser au prochain match et rester terre à terre. Je sais où je veux aller.

Jusqu’où?
D’abord je vais rentrer chez moi (rires). J’aspire à jouer au plus haut niveau. Je vais m’en donner les moyens.

Espérez-vous devenir le leader technique du LOSC la saison prochaine?
Je veux d’abord faire une bonne fin de saison pour amener l’équipe vers le haut. René Girard m’utilise comme attaquant ou comme milieu offensif. Mon jeu, c’est dans la provocation. J’ai aussi une bonne qualité de passe mais le plus important reste d’être décisif et efficace.
«Je fais des dribbles que je n'imaginais même pas faire.»

D’où vient votre faculté à dribbler et à provoquer?
C’est inné. Je fais des dribbles que je n’imaginais même pas faire. J’ai appris ça dans le quartier, à Angers. On faisait des 3 contre 3, des 6 contre 6. Il ne faut jamais oublier d’où on vient. Certains joueurs m’ont inspiré, comme Ronaldinho, pour moi le meilleur de tous les temps. A l’heure actuelle, j’admire beaucoup Messi.

A Lille, le précédent dribbleur s’appelait Eden Hazard...
C’est un exemple. Mais en toute humilité, la comparaison est difficile. A mon âge, il était déjà à Chelsea.

Comment anticipez-vous le derby contre Lens dimanche?
Il ne se joue pas, il se gagne. Ça ne sera pas facile même si Lens est condamné en L2. Après le 1-6 contre Paris, on s’est dit entre joueurs qu’il fallait vite se rattraper. Je sens une attente particulière. Il va y avoir de l’ambiance.»

Bielsa, un nouveau mea culpa, vraiment ?Marcelo Bielsa, le coach de l'OM, a affirmé en conférence presse, ce mercredi, qu'il n'avait aucun reproche à adresser aux joueurs et qu'ils ne l'avaient pas lâché. Il s'est placé une nouvelle fois en première ligne. Enfin, presque...
Marcelo Bielsa n’a toujours pas levé les yeux de son pupitre pour la conférence de presse du jour, à La Commanderie. Mais, après cette série de quatre défaites d’affilée, le technicien argentin est apparu de plus en plus tendu, lèvres crispées, au fil des questions. Il a toutefois défendu ses joueurs, pointés par le public comme les principaux responsables de la dégringolade de l’OM, désormais distancé par Monaco dans la course à la troisième place. «Il est naturel qu’un footballeur repousse le même système dont il faisait les éloges quand cela arrête de donner des résultats, a-t-il affirmé. J’ai défendu les joueurs sans relâche parce qu’ils le méritaient. Je n’ai absolument rien à leur reprocher. Ils agissent comme n’importe quel être humain agit face à l’adversité
Une nouvelle fois, comme après les défaites des dernières semaines, l’entraîneur marseillais s’est donc placé en première ligne, tout en affirmant que les jeunes joueurs de l’effectif (Imbula, Mendy, Lemina, Dja Djedje) vaudraient tous bientôt 30 ME et joueraient dans de grands clubs étrangers. Un paradoxe quand il détaille aussi les limites de son effectif, mentales principalement. «Vous insistez sur le fait de responsabiliser les joueurs. Et ils ont joué, presque au-delà de leurs possibilités. Vous cherchez où est la responsabilité. N’importe quel leader, s’il devait décrire son fonctionnement en une seule phrase dirait : "éviter que ceux qui sont sous conduite plient sous l’adversité". Cette équipe a dû affronter une avalanche d’adversités, je n’ai pas réussi à ce qu’ils résistent. C’est ma responsabilité, pas celles des joueurs.»
«Lorient s'est créé six occasions de but et en a mis cinq...»
Il a ensuite évacué le sujet sur son président Vincent Labrune ou son avenir, refusant de se prononcer sur ce thème, avec un agacement croissant, alors qu'il doit rencontrer sa direction pour savoir s'il va rempiler pour une saison supplémentaire. Ce flou pollue-t-il le climat actuel? Les supporters n'y croient pas, bien sûr, eux qui lui vouent un amour sans faille. Mais les confrères de Bielsa un peu moins, et les critiques apparaissent. Et certains le disent ouvertement désormais, à l’image de Pascal Dupraz. L’entraîneur de l’Evian-TG avait dit, samedi, qu’il "s’était moqué du football" en référence au match de l'OM face à Lorient (3-5)«S’il avait la moindre petite idée de la situation, il n’aurait pas pu utiliser le verbe se moquer, a répondu Bielsa. Lorient s’est créé six occasions de but et en a mis cinq. Nous nous en sommes créés douze et on en a mis trois. Le seul but, où il y a eu une supériorité offensive, est le cinquième.»

Cette nouvelle défaite éloigne l’OM de son objectif initial - le podium - et l’Argentin sait bien que l’optimisme sera difficile à diffuser, comme il le dit. Il en faudra pourtant vendredi soir à Metz. Et beaucoup d’autres choses aussi...

OM : Bielsa "n'a rien à reprocher à ses joueurs"

L'entraîneur de Marseille, Marcelo Bielsa, fragilisé par une série de quatre défaites consécutives, assure mercredi n'avoir "rien à reprocher" à ses joueurs et estime que ces résultats catastrophiques étaient dus au manque de "résilience" de l'OM, qui se déplace à Metz vendredi (20h30).
Après la défaite contre Lorient, votre président Vincent Labrune a  évoqué un "suicide collectif". Que pensez-vous de cette déclaration ?
Marcelo Bielsa : "J'ignore le contenu exact de ce qu'a dit le président, je n'en sais pas  assez pour en parler."

Avez-vous l'impression d'être lâché par vos joueurs ?
M.B. : "Il y a deux types d'entraîneurs. Ceux qui accompagnent les joueurs, et ceux qui interviennent. Quand les choses vont bien, on salue la flexibilité du technicien qui accompagne et la capacité à conduire le groupe de celui qui intervient. Et quand nous perdons, celui qui accompagne est critiqué pour un manque de discipline, et à celui qui est rigide, on lui reproche de saturer les joueurs et de les fatiguer. Ce qui est vrai c'est que, lorsqu'une équipe perd, indépendamment des caractéristiques de l'entraîneur, il reste seul, et tout le monde prend ses distances. Il est naturel qu'un joueur repousse le système dont il faisait les éloges quand cela ne donne plus de résultats. Je ne suis pas une exception."

Vous prenez la responsabilité des défaites de Marseille, mais vos  joueurs n'ont-ils pas une part de responsabilité ?
M.B. : "Je n'ai jamais mal parlé des joueurs, parce qu'ils ne le méritent pas.  Je les ai défendus sans relâche parce qu'ils le méritent. Avant de venir à cette conférence, j'ai regardé un tableau qui montre de quelle manière a joué chaque joueur pour chaque rencontre. Je répète, avec sincérité et conviction, que le rendement des joueurs a été suffisamment positif. Donc je n'ai absolument rien à reprocher aux joueurs, ils (...)




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