sexta-feira, 3 de abril de 2015

FOOTBALL FRANÇAIS

 
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Ligue 1 : les atouts des quatre prétendants au titre



Ce sera... Paris, pour son expérience 

Si le meilleur joueur du championnat sur la durée se trouve à Lyon (Lacazette), si Marseille a la meilleure attaque, le PSG possède la meilleure équipe et les meilleurs joueurs, avec Verratti, Pastore et Marquinhos au sommet, Thiago Silva et David Luiz revenus au top. On le savait avant que le championnat ne débute mais en se hissant à la première place juste avant la trêve internationale, Paris le prouve au meilleur des moments. Redevenue une équipe depuis 2015, le Paris de Laurent Blanc est la formation qui s’avance avec le mental le plus solide pour casser en tête sur la ligne d’arrivée. C’est la logique de son effectif, rompu à ce genre de final irrespirable, contrairement aux trois autres. 
Son calendrier : va à Marseille ; Reçoit Metz ; va à Nice ; Reçoit Lille ; Va à Nantes ; Reçoit Guingamp ; Va à Montpellier ; reçoit Reims. 

Ce sera... Lyon, pour son calendrier 

À l'exception d'un derby brûlant contre Saint-Etienne, le 19 avril, où ils voudront prendre leur revanche du match aller (0-3), les Lyonnais ont le calendrier le plus abordable du quatuor de tête. Alexandre Lacazette, auteur de son premier but avec les Bleus dimanche dernier, est de surcroît en pleine confiance. Il entend demeurer jusqu'à la fin de la saison la plus fine gâchette de L 1. L'autre atout lyonnais se nomme... Jean-Michel Aulas. Hyperactif sur Twitter, le président lyonnais joue les paratonnerres, attire les commentaires et l'attention sur lui. Il permet ainsi à ses joueurs d'évoluer avec un minimum de pression extérieure. Cette technique lyonnaise bien huilée a souvent fonctionné lors de l'obtention des sept titres de champion de l'OL.
Son calendrier : va à Guingamp ; reçoit Bastia ; reçoit Saint-Etienne ; va à Reims ; reçoit Evian ; va à Caen ; reçoit Bordeaux ; va à Rennes.

Ce sera... l'OM, pour son attaque 

L'équipe de Marcelo Bielsa propose un jeu étourdissant, pour le public mais aussi l'adversaire. Dès que la mire est réglée, les défenses volent en éclats (5-0 à Reims, 6-1 à Toulouse, 4-0 face à Lens ou à Nice). Il reste à concrétiser contre les autres cadors du championnat. Face au PSG dimanche, puis Monaco (le 9 mai), l'OM aura l'appui d'un Vélodrome incandescent. La meilleure attaque de L 1 (60 buts déjà inscrits) s'apprête aussi à récupérer son taulier, Nicolas Nkoulou, qui n'a plus évolué sous les couleurs marseillaises depuis le 4 janvier. Avec lui, l'OM a remporté 71 % de ses rencontres cette saison. Devant, l'émergence de Batshuayi (un but toutes les 90 minutes en L 1) offre une alternative à la valeur sûre Gignac (16 réalisations).
Son calendrier : reçoit PSG ; va à Bordeaux ; va à Nantes ; reçoit Lorient ; va à Metz ; reçoit Monaco ; va à Lille ; reçoit Bastia.

Ce sera... Monaco pour sa dynamique 

Après un automne déliquescent, Monaco marche sur l'eau dans le sillage de Martial (quatre buts lors des quatre dernières journées). Leadeurs de la phase retour avec un match en moins, ils peuvent glisser sur le podium avec une série de deux matchs à domicile : contre Saint-Etienne puis Montpellier. La plus haute marche sera ensuite à leur portée. D'abord parce que l'effectif est au complet. C'est un préalable nécessaire aux grandes conquêtes, surtout quand on doit disputer un quart de finale européen. Ensuite, parce que certains de leurs joueurs majeurs sont à leurs postes respectifs les meilleurs du championnat : Subasic (gardien), Fabinho (arrière droit), Kondogbia (milieu), sans oublier Toulalan, redevenu indispensable.
Son calendrier : reçoit Saint-Etienne, reçoit Montpellier ; va à Caen ; reçoit Rennes ; va à Lens ; reçoit Toulouse ; va à Marseille ; reçoit Metz ; va à Lorient.

Swedes' love for Ibrahimovic unshaken by outburst


A foul-mouthed outburst by Paris Saint-Germain star Zlatan Ibrahimovic has drawn virtually no criticism in his native Sweden, where churlish comments have only underscored his image as a straight-talking underdog.
The 33-year-old will face the French league's disciplinary commission on April 9 for comments made after PSG's defeat at Bordeaux on March 15, when he labelled France a "shit country" that "does not deserve PSG."
French Prime Minister Manuel Valls said he was "shocked", while far-right National Front leader Marine Le Pen suggested the Swede could leave France if he was unhappy.
But in Sweden few people were upset or even surprised by the spat.
Mats Lilienberg, who played with Ibrahimovic at Malmo, painted a picture of a hardworking, focused athlete whose hyperbole was only part of his charm.
Beneath the swagger he "is another person if you know him," the 45-year-old former teammate told AFP.
"He was coming up, he was young and cocky. He was exactly the same then as he is today. But... he's very kind, humble. He's there for people who are close to him," he said.
In Ibrahimovic's hometown of Malmo there were no signs that the French controversy had dented the image of the city's own superstar.
"He's got class, he's got good character. His attitude is not always good but you still like it," 16-year-old Elias Abdullah said on the sidelines of a school football tournament.
"It's not every day that a small guy from Rosengaard becomes the world's best football player," he added, referring to the immigrant-heavy neighbourhood where Ibrahimovic, like himself, once lived.
Ibrahimovic, born in Sweden to a Bosnian father and a Croatian mother, admitted in a 2011 autobiography that the first time he ventured into the city centre was in his late teens, feeling like an outsider who knew very little about the country's top footballers until he became one himself.
"I mean, I was from Rosengaard. I didn't give a damn about the Swedes. I'd been following the Brazilians," he said.
Since then he's made a remarkable journey into mainstream Swedish culture, winning numerous awards.
A "fantastic class journey", as detailed in his best-selling autobiography, helped boost his popularity in the country, says Cristine Sarrimo, an assistant professor of literature at Lund University.
The story was a "myth about an anti-hero who... succeeds against the odds, completely on his own merits," she said.
Anja Gatu, a sports columnist at regional daily Sydsvenskan, said that even though he still had his detractors -- some of whom could be found among the anti-immigrant Sweden Democrats -- Ibrahimovic's football skills had won over the Swedish public after an initially rocky start.
The fact that he "never made a secret of wanting to be the best" coupled with his brash comments -- sometimes made in jest but misunderstood -- sat uneasily with some Swedes, she said.
Gatu herself took offence in 2013 when he waded into a row over the Swedish FA's decision to reward Swedish midfielder Anders Svensson with a car, but not his female counterpart Therese Sjoegran.
"They can have a bicycle with my autograph and that will be enough," Ibrahimovic told tabloid Expressen, adding that the criticism of the award was casting a pall over Svensson's achievements.
In a country where even prime ministers have labelled themselves feminists, there was no shortage of outrage.
"We're not as patriotic in Sweden as they are in France," said Daniel Kristofferson, a sports journalist at Expressen.
The Bordeaux tantrum may not have been entirely unintentional as "he does very few things that are not planned," he suggested.
"Is it that he's gotten fed up? He usually switches club after three years," he added.

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