quarta-feira, 29 de julho de 2015

L'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai

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a saison n'a pas encore débuté. Les clubs enchaînent les matchs de préparation et peaufinent leur effectif. Il plane encore comme un faux air de vacances avant le retour de la Ligue 1. Un avant-gout de la saison à venir sera donné samedi prochain à l'occasion du trophée des Champions qui oppose à Montréal le Paris Saint-Germain à l'Olympique Lyonnais. Pourtant, pour le club parisien, les choses sérieuses ont déjà commencé. Peut-être même que cette période estivale est des plus capitales pour le développement du club. En effet, la tournée nord-américaine du PSG est primordiale dans la stratégie de globalisation du club.

Le rêve américain

L'ambitieux projet du club parisien est double. Il s'agit de devenir une équipe sportive performante capable de remporter la Ligue des champions mais aussi une marque sportive internationale connue, appréciée et … consommée. Comme l’expliquait Frédéric Longuépée (Directeur Général Adjoint) il y a un an dans les colonnes deL'Equipe, «l’un des enjeux majeurs du Paris Saint-Germain est de développer une marque reconnue internationalement, une franchise de sport au sens anglo-saxon du terme. Nous ne sommes pas là que pour piloter un projet sportif. Le sport reste la priorité, mais autour de cela, nous avons vocation à développer une marque reconnue internationalement comme Ferrari, le Tournoi de Roland-Garros ou Manchester United. C’est souvent lié à une histoire, mais cela peut aussi être lié à une démarche proactive qui capitalise sur des atouts fantastiques que sont Paris, les médias et réseaux sociaux, qui n’existaient pas à l’époque de ces grandes marques de sport et qui se sont développées avec le temps.»
Le club active donc le levier du Star Power en mettant ses joueurs vedettes en avant, travaille son son prestige véhiculé par la ville de Paris et construit une fanbase digitale globale (L’agence Mailman, dans son rapport Red Card 2014, classe le PSG au 13ème rang des clubs européens les plus efficaces sur les médias sociaux chinois). Mais cela n'est pas suffisant. Il faut aussi aller à la rencontre des fans qui n'auront jamais l'occasion de venir au Parc des Princes et convaincre ceux qui, au PSG, pourraient préférer Manchester United, le FC Barcelone, Chelsea ou encore les New York Yankees, les Lakers, les Knicks ou Dallas Cowboys qui sont déjà des marques sportives internationales établies.

If I can make it there, I'll make it anywhere

L'année dernière, le PSG a profité du Trophée des Champions à Pékin pour conquérir le marché chinois, cette année c'est en Amérique du Nord que le club essaie d'élargir sa base de supporters. Il a participé à l'International Champions Cup, une série de rencontres de prestige qui transforme les traditionnelles tournées d'avant-saison en tournoi attractif. Cette année, l'édition nord-américaine qui a débuté le 11 juillet, voit s'opposer de prestigieuses équipes du vieux continent (Manchester United, Barcelone, Chelsea, Paris, Benfica, la Fiorentina) mais aussi des franchises de MLS (New York Red Bulls, San Jose, Los Angeles). L'international Champions Cup, qui se déroule aussi en Chine et en Australie, est organisée par Relevent Sports, une filiale de RSE Ventures qui appartient au richissime homme d'affaires Stephen M. Ross, par ailleurs propriétaire des Miami Dolphins (NFL). L'objectif de Relevent Sports est de favoriser l'implantation du football/soccer aux Etats-Unis notamment en y organisant des matches d'exception. Songez que la semaine dernière, le tout neuf Levi's Stadium au sud de San Francisco, a accueilli plus de 68 000 spectateurs pour le match Machester United - FC Barcelone.
Le même jour, Paris a perdu aux tirs au but contre Chelsea au Bank of America Stadium. Alors, si le club parisien ne remportera pas cette édition, il a sillonné l'Amérique du Nord (Toronto, Canada - Harrison, NJ - Charlotte NC - Chicago, IL le 29 juillet à guichet fermés) pour y diffuser sa marque, conquérir des fans et ramener des bonnes pratiques (le tournoi américain se déroulent dans quelques-uns des stades les plus prestigieux et les mieux conçus). Alors certes, le Paris Saint-Germain n'aura pas joué à New York mais les célèbres paroles de Sinatra restent pertinentes. A la conquête de l'Amérique, le champion de France s'installe comme une grande marque sportive valorisée à 634 M$ par Forbes et à 541 M$ selon Brand Finance. Mais pour s'installer définitivement dans la cour des grands, le storytelling ne suffit pas. Il faut aussi faire l'histoire en se constituant un palmarès du même niveau que l'ambition de la marque : international. Les titres nationaux peuvent encore convaincre un public local mais il faudra une ligue des champions pour que le PSG soit enfin une véritable marque globale. Sur le même sujet, en lecture estivale, je recommande les deux premiers chapitres de l'ouvrage Néo-Marketing du sport sorti en 2011 chez de boeck. Signés par André Richelieu, spécialiste de marketing du sport, on y apprend les stratégie de construction et d'internationalisation des marques sportives.
Boris Helleu
Boris Helleu est Maître de Conférences à l’Université de Caen Basse-Normandie où il dirige le master 2 Management. Ses travaux interrogent les évolutions économiques et marketing du sport professionnel en Europe comme aux États-Unis. Il s’intéresse plus particulièrement à la digitalisation du spectacle sportif et à l’usage des médias sociaux par les acteurs du sport. Il commente l’actualité du sport sur Twitter comme sur son blog.

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Des comparaisons... hasardeuses




Dans le monde du ballon rond, un surnom est vite trouvé. Ils peuvent être marrants, moqueurs ou encore laudatifs. Quand on en arrive aux comparaisons , alors là ça se gâte... Petit panel de ces parallèles un peu maladroits.

Les nouveaux Zidane

Une roulette, un geste technique ou des origines algériennes. Paf ! un nouveau Zidane est né. Mais n’est pas Zizou qui veut… Ils sont cinq à avoir été affublés de ce surnom très lourd à porter, et aucun d’entre eux n’a fait le quart du chemin de l’enfant de la Castellane.
Camel Meriem
Du talent, à n’en pas douter, il en avait plein les pieds. Une vision du jeu rare, une technique bien au-dessus de la moyenne et cette petite nonchalance dans la conduite de balle qui fait aussi la marque des grands joueurs. A Sochaux, on n’en doute pas une seconde, Camel Meriem va tout casser pendant sa carrière. Le bilan est pourtant dur à avaler. Trois petites capes en équipe de France, un Coupe de la Ligue en 2002 avec Bordeaux, le souvenir d’une belle aventure avec l’OM en Coupe de l’UEFA… Et puis plus rien.
Mourad Meghni
Formé à Cannes, d’origine algérienne, technique et juste dans ses passes… Mourad Meghni a tout du nouveau Zidane. A 16 ans, il fait le difficile choix de partir en Italie à Bologne pour parfaire sa formation. Un bon choix au premier abord puisqu’il gravit les échelons dans les équipes de France de jeunes (U19, U21). A 23 ans, la marche est trop haute. Meghni signe à la Lazio, enchaîne les blessures et ne retrouvera plus jamais son niveau d’antan. Il choisit de jouer pour l’Algérie, se perd au Qatar et de nombreuses douleurs ne le lâchent pas. Aujourd’hui, il retrouve le bonheur de jouer en Algérie.
Samir Nasri
Le cas le plus décevant peut-être. Sorti du centre de formation de l’Olympique de Marseille, Samir Nasri est couvé pour ses premiers pas, mais les comparaisons se multiplient rapidement entre lui et un autre natif de la cité phocéenne mondialement reconnu. Nasri a du talent à revendre, mais son comportement en équipe de France a plusieurs fois montré ses limites nerveuses et sa propension à jouer sous la pression. Tant que Deschamps sera à la tête des Bleus, il n’est pas prêt de revenir.
Yoann Gourcuff
Il y avait parfois du Zizou dans ses arabesques et ses roulettes. Yoann Gourcuff est un manieur de balle hors-pair et a une vision du jeu très intelligente. A Bordeaux, il fait des étincelles et remporte le Championnat de France 2009. Puis vient le temps des mauvais choix : un départ à l’Olympique Lyonnais qui deviendra un véritable cauchemar. Gourcuff, tout au long de ses cinq ans de contrat, n’a cessé de se blesser et a totalement perdu confiance en lui. A 29 ans, le natif de Ploemeur est à la recherche d’un nouveau défi.
Marvin Martin
A 23 ans, Marvin Martin fait ses premiers pas en Bleu un soir de juin 2011 en Ukraine. Il remplace Cabaye à la 76e minute de jeu. En un petit quart d’heure tout va basculer pour lui… Déjà très efficace à Sochaux, Martin délivre une passe décisive à Younès Kaboul et inscrit un doublé. Comme un certain ZZ pour sa première sélection face à la République tchèque. Les comparaisons fusent alors. Certains journaux en font leur Une. Et patatras… Martin signe au Losc en 2012. Invisible, il n’a participé qu’à six matches de Ligue 1 la saison passée… Loin des espérances placées en lui. Qu’il semble loin ce match face à l’Ukraine.

Les nouveaux Vieira

Abou Diaby
De grands «compas», une capacité à remonter la balle proprement, et une signature à 20 ans à Arsenal. Abou Diaby a rapidement marché sur les mêmes traces que l’illustre Patrick Vieira. Mais pas avec le même succès. L’une des stars du documentaire «A la Clairefontaine» n’a jamais été épargné par de nombreuses blessures qui ne lui ont jamais permis de s’imposer comme LE remplaçant de Vieira chez les Bleus. Il tente aujourd’hui à 29 ans de se relancer à l’Olympique de Marseille. En espérant pour lui que son corps lui laisse un répit.
Giannelli Imbula
Son aptitude à casser les lignes et à transmettre avec précision son ballon lui ont valu rapidement une comparaison avec le champion du monde 1998. A Guingamp, Giannelli Imbula met rapidement le feu à la Ligue 2. Marseille, en 2013, n’hésite pas une seconde à claquer pas loin de 10 millions d’euros, bonus inclus. Imbula montre à chaque fois du talent et a des éclairs de génie à certains moments de la rencontre. Il brille aussi parfois par son inconstance et son comportement agaçant. Transféré à Porto cet été, il ne lui reste plus qu’à se remettre sur le droit chemin pour connaître enfin une cape chez les Bleus.

Les nouveaux Pelé

Le Pelé arabe, Mohieddine Habita
La Coupe de Palestine ça vous parle ? Elle n’a eu lieu qu’à seulement trois reprises et regroupait les nations arabes pour une compétition semi-officielle. En 1973, en Libye, la Tunisie brille devant le public de Tripoli. Les Aigles de Carthage ont un meneur de jeu qui subjugue tous les spectateurs. Un certain Mohieddine Habita, meneur de jeu du COT (Club Olympique des Transports). Les Tunisiens remporteront le trophée et le jeune joueur terminera meilleur buteur de la compétition (6 buts) et se retrouvera affublé du surnom de «Pelé arabe». Il terminera sa carrière aux Emirats Arabes Unis et ne retrouvera jamais son niveau d’antan.
Pelezinho, Robinho
Du côté de Santos, on n’avait plus connu ça depuis les grandes années du «Roi Pelé». Un petit gamin à la peau ébène régale les foules par ses dribbles et sa facilité déconcertante à éliminer son adversaire en un contre un. Nous sommes en 2002, et à seulement 18 ans, Robinho suscite déjà les espoirs les plus fous. Le gamin se balade au Brésil et les plus grands clubs se lancent dans une course effrénée pour le signer. Robinho choisit le Real Madrid. Le début des déceptions. Il ne parviendra jamais à supporter le poids de la comparaison avec Pelé. Brillantissime à certains moments, le natif de São Vicente ne se fera vraiment jamais au jeu européen. Après des passages à Manchester City, à l’AC Milan et des retours à Santos, il évoluera l’année prochaine en Chine…

Le Maradona des Balkans

Mirko Vucinic
Le joueur monténégrin avec ce quelque chose en plus. Une capacité à jouer de son corps pour faire tomber son adversaire dans des feintes interminables et balle au pied, il n’était pas le dernier à tenter des dribbles parois improbables pour lever les foules. Mirko Vucinic entre sans problème dans la caste des beaux joueurs. Capable aussi de marquer, il suscite rapidement la curiosité à son arrivée à Lecce à 17 ans. Il se verra rapidement affublé du surnom de Maradona des Balkans. Un peu prétentieux même si le Monténégrin, avec un peu plus de discipline, aurait certainement pu voir plus haut. Il a quand même raflé trois Scudetti avec la Juve. Ce n’est pas rien. Il coule aujourd’hui des jours heureux à 31 ans à Al-Jazira, aux Emirats arabes unis. Il a inscrit la saison passée 25 buts en 23 rencontres…

The Special two

André Villas-Boas
Une des raretés, une comparaison d’entraîneur à entraîneur. André Villas-Boas n’a jamais joué au haut niveau mais fait ses premières armes d’entraîneur à seulement 23 ans où il prend en main la sélection nationale des Îles Vierges Britanniques. A 26 ans, il devient, ni plus ni moins, adjoint de José Mourinho à Porto. Il le suivra à Chelsea, puis à l’Inter. Villas-Boas se fait les dents sur l’Academica de Coimbra en 2009 avant d’attaquer le gros morceau, Porto, à seulement à 33 ans. Un véritable succès. Il arrive alors à Chelsea et se retrouve surnommé le «Special two» en comparaison à son mentor, le «Special one». Depuis, le jeune prodige a connu des mésaventures. Licencié chez les Blues et à Tottenham, il rebondit au Zenith Saint-Petersbourg.

Le nouveau Zico

Adryan
«L’héritier de Zico», comme il est surnommé au Brésil, est prêt à fouler la pelouse de La Beaujoire. On demande à voir… Agé de seulement 21 ans aujourd’hui, Adryan connaît la pression. Dès son plus jeune âge au Flamengo, il est comparé à celui qui était déjà surnommé le «Pelé Blanc». Adryan semble pourtant avoir beaucoup de chemin à faire avant d’arriver à la cheville de Zico. Prêté à Cagliari ou encore à Leeds en Championship la saison passée, il n’a pas convaincu grand monde. Peut être que la Ligue 1 lui siéra à merveille…

Le Figo méconnu

Agostinho
En 2001, le Paris Saint-Germain se lance à la recherche du remplaçant de Laurent Robert parti goûter à la Premier League à Newcastle. Luis Fernandez et sa cellule de recrutement vont dégoter un joueur de Malaga en prêt, passé par l’équipe B du Real Madrid, un certain Agostinho. Son agent le présente ni plus ni moins comme un «Figo méconnu». Rien que ça. Le Portugais est titularisé quinze jours après son arrivée. D’une lenteur accablante et pauvre techniquement, il quitte la pelouse à la 50e minute dès ses premiers pas sous les couleurs parisiennes. Fernandez tentera bien de le relancer dans les Coupes nationales mais rien n’y fait. A des années-lumière de Figo, il terminera sa carrière à Palencia en quatrième division espagnole.

Le Kaiser de Michoacan

Rafael Marquez, légende mexicaine. (L'Equipe)
Rafael Marquez, légende mexicaine. (L'Equipe)
Rafael Marquez
Ne nous trompons pas. Rafael Marquez a réalisé une magnifique carrière au travers de ces pérégrinations à Monaco, au FC Barcelone surtout, mais aussi en équipe nationale du Mexique. Mais de là à le comparer à Franz Beckenbauer, c’est un peu pousser loin. Les supporters mexicains, eux, n’en ont eu cure en le surnommant «Le Kaiser».

Le Maldini de Valenciennes

Rudy Mater
Une jolie comparaison pour un joueur qui a évolué pendant douze longues saisons sous les couleurs de Valenciennes, du National à la Ligue 1. De là à pousser la comparaison avec la légende de l’AC Milan Paolo Maldini, qui a passé 24 ans sous les couleurs desRossoneri, il y a un monde d’écart… Surtout que Rudy Mater a été mis à la porte par son club, contrairement au quintuple vainqueur de la Ligue des champions. Aujourd’hui Rudy Mater se refait la cerise en CFA 2 dans le club de Feignies.

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