terça-feira, 1 de setembro de 2015

FOOTBALL FRANCE - NOUVELLES

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Souvenirs de rentrée




Ce mardi, c'est jour de rentrée des classes. Des milliers d'élèves vont reprendre le chemin de l'école. L'occasion pour FF de remonter le temps et de demander à cinq joueurs de se replonger dans leurs souvenirs de rentrée, et d'école.

Corentin Tolisso, 21 ans, milieu de l'Olympique Lyonnais

«Je me rappelle de ma rentrée en 4ème, j’arrivais au centre de formation de l’OL. J’y ai découvert l’internat. C’était bien. On apprend à connaître de nouvelles personnes, on se fait de nouveaux amis, et puis on est un peu jeune alors on fait quelques bêtises. Le sport, j’adorais ça contrairement aux maths. On va dire que je n’étais pas vraiment copain avec les chiffres.»

Jonas Martin, 25 ans, milieu de Montpellier

«Un souvenir de rentrée des classes ? Euh, ça remonte à loin (Rires). Je ne m’en souviens pas. Par contre, j’ai un prof de physique-chimie qui m’a marqué. Quand on pense à prof de physique-chimie, on s’imagine un homme avec des lunettes, chauve devant et avec des cheveux longs derrière. Et bien mon prof était exactement comme ça alors on se moquait un peu de lui. Sinon, j’avais des bonnes notes en cours, et j’ai eu un Bac ES ».

Jérémie Bréchet, 36 ans, défenseur du Gazélec Ajaccio

«Ma rentrée en 6ème au collège Les Allinges à Saint-Quentin-Fallavier m’a marqué. J’avais tout de suite cherché à savoir si on pouvait jouer au foot. On avait des balles de tennis en guise de ballon, et des bancs comme cages. Ma matière préférée, c’était la technologie. C’était manuel et plus ludique que les autres cours. On faisait des testeurs, des circuits électroniques, c’était sympa. La 6ème, ça change beaucoup par rapport à l’école primaire. D’ailleurs, j’avais une professeur de français qui était sévère. Tout ça me fait rire car mon fils va rentrer au collège cette année, et je pense qu’il s’en souviendra lui aussi de sa rentrée au collège.»

Anthony Marin, 25 ans, défenseur du Nîmes Olympique

«J’ai un souvenir marquant. Je suis arrivé le premier jour au centre de formation de l’Olympique de Marseille avec un short à fleurs très court. J’ai directement été convoqué par le directeur, qui m’a dit qu’on n’était pas à la plage et qu’il fallait que je m’habille autrement. Sinon, à l’école, j’ai toujours détesté le français. Je ne supporte pas de lire des livres. Et la seule fois où je me suis forcé à le faire, le prof m’a mit 0,25 pour la note technique». 

Mathieu Duhamel, 31 ans, attaquant du Havre

«J’ai des images de ma rentrée en 1ère année de maternelle. Ça a été difficile. Je voyais ma mère partir, j’avais l’impression qu’elle m’abandonnait. Alors je pleurais, je tapais sur les carreaux. Je ne me souviens pas de la façon dont s’est déroulée cette journée après mais je me souviens bien de ce moment où ma mère m'a laissé à l’école.»
LIGUE 1 - SEMAINE SPÉCIALE ENTRAÎNEURS

Baup : «Quand vous n'avez pas de banc, c'est un peu dur pour l'ego»

De lundi à vendredi, alors que le mercato a fermé ses portes, Francefootball.fr donne la parole à cinq coaches français qui sont restés sur le carreau cet été et qui voient la saison démarrer sans eux. Ce mardi, Elie Baup.
«C’est toujours une envie de pouvoir retrouver un banc. Aujourd’hui, la saison redémarre, c’est une forme de frustration. On attend, on attend. On se dit qu’on pourra peut-être avoir un poste seulement s’il y a un problème avec un collègue. Bon, après, on n’est pas non plus sur le qui-vive, on laisse faire. Par contre, pendant l’intersaison, quand on sait qu’il y a des changements de projets dans certains clubs et où on sait qu’il peut y avoir du mouvement, là on est dans l’attente et on est un peu plus sur les dents pour espérer. À partir des mois de mars, avril et mai, on observe et on voit les équipes qui vont changer pendant l’intersaison suivante. Par exemple, on savait que Lille allait prendre quelqu’un d’autre. C’est là qu’on se demande si on a une chance d’y aller et on met en place une forme de candidature.

«Je n'ai pas d'agent, c'est peut-être une erreur»

Moi, je n’ai pas d’agent. Je parle à des journalistes, je connais beaucoup de personnes du foot, des présidents, je laisse venir, c’est peut-être une erreur d’ailleurs, mais je ne suis pas dans une forme de lobbying. Je ne suis dans le système, c’est peut-être ça mon défaut. Quand j’ai été pris à Marseille (NDLR : en juillet 2012), c’est arrivé spontanément. On m’a appelé, 48 heures après j’avais rendez-vous avec Margarita et la direction du club. Cet été, le téléphone a sonné pour des clubs en Turquie, en Algérie, au Maroc, en Tunisie et au Qatar à Al-Khor. Je suis indécis pour ce genre de projet. Pour le moment, je me dis que je peux espérer autre chose. Je me tâte vraiment. Des sélections africaines m’ont également été proposées mais je ne le sentais pas pour le moment. J’ai interrogé des gens qui travaillent ou qui ont travaillé dans ces pays et qui m’ont fait part de leurs expériences. Je vois comment ça fonctionne mais ce sont souvent des projets initialement prévus pour un ou deux ans et qui s’arrêtent au bout de trois mois. Ce sont des fonctionnements particuliers. Pour être convaincu d’un projet, je pars du principe que l’aspect sportif est primordial. Dans mon parcours, j’ai qualifié huit fois des clubs en Coupe d’Europe, j’ai fait 600 matches quand même toutes compétitions confondues en France, j’ai l’expérience.
«Quand j'ai été champion de France avec Bordeaux (en 1999), des anciens entraîneurs m'ont dit Tu t'es assuré dix ans de métier. Et ça s'est avéré exact. Depuis, c'est plus difficile.»
Aujourd’hui, je n’attends pas à tout prix, ce ne serait pas bon non plus. Il faut croire à une chance. En Ligue 2, je peux y aller. Evian cherchait cet été, je ne sais pas ce que j’aurais répondu s’ils m’avaient appelé. Mon interrogation aujourd’hui c’est de savoir si mon vécu pourrait être utile autrement pour un club. Au départ, quand vous n’avez pas de banc, c’est un peu dur pour l’ego. À Marseille, on a fini second (en 2012/2013). La deuxième année, ça a été plus dur. Mais je pensais que ce parcours me repositionnerait un peu mieux sur le marché. Je ne sais pas si je paie encore ma sortie de Marseille (NDLR : limogé le 7 décembre 2013 après un parcours chaotique en Ligue des champions notamment).
Quand j’ai été champion de France avec Bordeaux (en 1999), des anciens entraîneurs m’ont dit : "Tu t’es assuré dix ans de métier". Et ça s’est avéré exact. Depuis, c’est plus difficile. En attendant, je suis content d’être sur BeIn Sports. On m’a positionné sur la Ligue 1 mais aussi sur la Coupe d’Europe. Je vois toute la Ligue 1, je suis obligé de me pencher sur le jeu, les effectifs, être consultant c’est du boulot pour collecter des infos sur les clubs, la qualité des joueurs, ce n’est pas seulement arriver sur un plateau. Ça me tient en éveil sur la Ligue 1, ça me fait exister entre guillemets sur la L1. Du coup, je peux être opérationnel. Ça fait un an et demi que je n’ai pas de banc. Quand vous avez été formateur et entraîneur toute votre vie, sur les terrains, à l’image d’un Guy Roux, vous pensez que vous pouvez toujours faire ce métier. Surtout si vous avez la santé. Mais si rien ne vient, il faudra se faire à l’idée et ce n’est pas facile de commencer à se dire que je ne vais plus entraîner. Si tout d’un coup on vous dit que c’est terminé, vous ne décrochez pas facilement.»


Les gagnants et les perdants du mercato

Merci et à dans six mois. Le mercato d'été a fermé ses portes en France ce lundi. L'occasion pour Francefootball.fr de dresser un bilan pour la Ligue 1. Qui sort gagnant, qui sort perdant ?

Un mercato bénéfique

Le constat est clair : le Paris Saint-Germain s’est renforcé cet été et sort vainqueur de ce mercato. Au revoir Cabaye et son spleen (Crystal Palace) ainsi que Lucas Digne (prêt à l’AS Roma) et ses performances insuffisantes, bonjour Di Maria (Manchester United, ANG), Kurzawa (Monaco) et Stambouli (Tottenham, ANG) pour un effectif qui s’est clairement amélioré, surtout avec l’Argentin. Il n’en fallait pas beaucoup mais Nasser Al-Khelaïfi et l’état major parisien ont fait ce qu’il fallait, tout en gardant les incontournables. Même constat pour l’Olympique Lyonnais. Tolisso, Lopes, Lacazette et Fekir ont rempilé, Valbuena (Dynamo Moscou, RUS) est arrivé, ainsi que Beauvue (Guingamp) et les jeunes prometteurs Darder (Malaga, ESP), Tousart (Valenciennes) et Kemen (Newcastle). La seule perte concerne Clinton Njie (Tottenham, ANG) qui a permis à l’OL de renflouer ses caisses. Le niveau général de l’équipe s’est amélioré, reste à trouver de l’équilibre et de la constance pour un club finalement très actif sur le marché des transferts alors qu’on pouvait penser qu’il n’en avait pas les moyens. C’est tout le contraire.
Dans un tout autre registre et un autre niveau, Angers et son recrutement audacieux, et peu cher (Andreu, Capelle, Karanovic, Ketkeophomphone, Ndoye ou encore Saiss étaient libres), sort gagnant. Même chose pour Caen qui, malgré les pertes de Ngolo Kanté (Leicester) et Thomas Lemar (Monaco), a su attirer Andy Delort (Tours), l’un des attaquants qui montent dans la division, ainsi que Vincent Bessat, libre depuis son départ de Nantes. Malherbe a également enregistré l’arrivée en fin de mercato du revanchard Ronny Rodelin (prêté par Lille). Débarrassé des Mavinga ou Roberge,Reims a su enfin trouver le remplaçant (supposé) de Krychowiak dans un secteur de jeu qui lui faisait défaut la saison dernière. Sur le papier, le club champenois est donc gagnant puisqu’il a, par exemple, su garder son défenseur international algérien Aissa Mandi. Mais sur le papier seulement pour le moment… Enfin, Troyes, le voisin, s’en sort également avec les honneurs. Avec ses moyens limités (le club a été menacé de rétrogradation cet été), l’ESTAC a réussi à vendre Carole (Galatasaray) et Corentin Jean (Monaco, mais prêté une saison à Troyes) pour équilibrer ses comptes. C’est tout au niveau départs. Côtés arrivés, Camus (Genk, BEL), un ancien de la maison, Mavinga (Rubin Kazan, RUS) connaisseur de la Ligue 1, ou encore Perea, l’attaquant prêté par la Lazio Rome qui pourrait être l’une des révélations de la saison, sont arrivés. Dépenser peu sans franchement s’affaiblir, après tout, c’est ça la formule du promu chaque été.

Un mercato en questions

Mais où va le projet de l’AS Monaco ? La vente sensationnelle et insensée d’Anthony Martial à Manchester United est un vrai tournant. Après Abdennour (Valence), Carrasco (Atlético Madrid), Kondogbia (Inter Milan) ou encore Kurzawa (PSG), il est clair que Monaco va remplir le tiroir-caisse avec plus de 200 millions d’euros récoltés grâce à ses nombreux mouvements. Le club de la Principauté a évidemment recruté avec Coentrao (prêt du Real Madrid, ESP) pour pallier le départ de Kurzawa (PSG), mais surtout avec les arrivées de plusieurs jeunes joueurs pour la plupart offensifs (Rony Lopes, Carrillo, Cavaleiro, Bahlouli, Traoré, Pasalic). Est-ce que ce sera suffisant pour faire bonne figure en Ligue Europa et décrocher un podium en Ligue 1 ? Pas sûr.
La jeunesse, cela a également été la ligne directrice de Lille. Avec l’arrivée de Hervé Renard sur le banc, le club de Michel Seydoux a enrôlé beaucoup de jeunes avec Benzia (Lyon), Nangis (Caen), Guillaume (Lens), Junior Tallo (As Roma), Amadou (Nancy), Guirassy (Laval), ajoutés à de bons joueurs de Ligue 1 tels que Bauthéac (Nice), Civelli (Bursaspor), Obbadi (Monaco) ou encore Sunzu (Shanghai Shenhua). Et il faudra un certain temps pour que la mayonnaise prenne. Reste à savoir combien. Un mercato également en questions du côté du Stade Rennais, où cela a une nouvelle fois pas mal bougé. Si le club a dégraissé comme attendu (Hosiner, Lenjani, Brüls, Diallo, Konradsen, Pajot, Zajkov, Prcic sont partis), il a accueilli pas moins de sept recrues (Boga, Quintero, Zeffane, Sio, Sylla, Baal ou encore Pedro Mendes). Et si le début de saison est bon, il demande confirmation tant l’effectif de Montanier a évolué à vitesse grand V depuis un an. Question également autour de l’En Avant Guingamp : le club breton a-t-il réussi à faire oublier le prolifique duo Mandanne-Beauvue (28 buts à eux en Ligue 1 en 2014/15) ? Seul l’avenir le dira. Jocelyn Gourvennec et l’En Avant ont misé sur Jimmy Briand (Hanovre) et Sloan Privat (La Gantoise, BEL), ainsi que sur l’arrivée de Benezet (Evian-TG, qui tarde à confirmer en Ligue 1). Et il faudra compter sur une bonne saison de cette paire d’attaquants pour éviter de se faire peur avec une éventuelle descente.
Montpellier aura mis le temps pour tirer la sonnette d’alarme. Après un début de Championnat catastrophique (1 point sur 12 et aucun but marqué), le club de Loulou Nicollin a réagi en fin de mercato pour enrôler Mustapha Yatabaré (prêt de Trabzonspor, TUR) et renforcer un secteur offensif beaucoup trop mou et orphelin de Lucas Barrios (retour de prêt à Moscou, RUS) et, depuis peu, d’Anthony Mounier (Bologne, ITA). Ce dernier départ pourrait faire très mal à Montpellier si, par exemple, Ryad Boudebouz, arrivé de Bastia, ne prend pas rapidement les choses en main. Une bonne nouvelle quand même pour Rolland Courbis : il a pu conserver Morgan Sanson qui, s’il n’était pas blessé pour encore un ou deux mois, aurait sans aucun doute fait ses bagages cet été. Son retour est attendu avec impatience. Enfin, dernières interrogations pour Bastia et le Gazélec Ajaccio, qui, avec des moyens très limités, ont tenté de faire des coups et des paris. Bastia semble s’être affaibli (départs de Sio, Areola, Boudebouz, Gillet, Tallo entre autres et arrivées de Sadio Diallo, Raspentino, Seko Fofana, Hansen et Mostefa). Les Gaziers vont, de leur côté, tenter de relancer des anciens de Ligue 1 comme Kader Mangane (libre, Kayseri Erciysspor, TUR), Issiar Dia (libre, Qatar) ou Coeff (Udinese, ITA) pour éviter de faire l’ascenseur.

Un mercato mi-figue, mi-raisin

Les supporters de l’Olympique de Marseille auront du mal à tourner la page Payet-Ayew-Gignac. Le trio est parti cet été et a laissé un grand vide sur la Canebière. Imbula a permis à l’OM de faire une belle plus-value avec un transfert de l’ordre de 25 millions d’euros à Porto. Pas mal pour un joueur acheté 7,5M€ à Guingamp il y a deux ans. Même chose pour Florian Thauvin, dont le prix proposé par Newcastle (17M€) a convaincu Vincent Labrune de lâcher un joueur très en deçà des promesses montrées à Bastia. Voilà pour le côté ‘‘décevant’’ du mercato marseillais. Sur le front des arrivées, le retour en France des Cabella (Newcastle), Diaby (libre, Arsenal), et les arrivées de Lassana Diarra (libre) et Lucas Silva (prêt du Real Madrid, ESP) ont quelque peu réchauffé les cœurs. Et la dernière journée du mercato a permis aux Olympiens d’étoffer l’effectif avec les Turinois De Ceglie et Isla (tous les deux prêtés), et Rolando (Porto). Un dernier jour finalement frustrant pour le peuple marseillais qui attendait un renfort offensif. Ce renfort a failli être Erik Lamela (Tottenham, ANG), mais les Spurs ont bloqué le prêt. L'OM doit désormais prier pour que Michy Batshuayi ne se blesse pas. Finalement, l'OM a (beaucoup) vendu et acheté a minima. Suffisant pour faire une belle saison ?
Direction le Forez et l’AS Saint-Étienne. Que penser du mercato stéphanois ? C’est 50-50. D’un côté, vous laissez partir un latéral en constante progression (Tabanou à Swansea, GAL), votre meilleur buteur qui réalisait la meilleure saison de sa carrière (Gradel à Bournemouth, ANG), un attaquant qui rend toujours des services même s’il était irrégulier (Erding à Hanovre, ALL) ; de l’autre, cela ressemble à des paris : Un numéro 9 comme Roux (Lille) deviendra-t-il régulier ? Maupay (Nice) va-t-il grandir ? Bahebeck (PSG) arrivera-t-il enfin à s’affirmer en Ligue 1 ? Quel niveau ont Assou-Ekotto (libre, Tottenham, ANG) et Pajot (libre, Rennes) ? Enfin, l’arrivée d’Eysseric sera bénéfique pour les deux parties : le joueur prêté par Nice va pouvoir se relancer chez des Verts à qui il manquait vraiment un joueur capable de créer et de déclencher de bons mouvements. Ses deux premiers matches à Lorient et face à Bastia ont laissé entrevoir de belles choses. Beaucoup de questions et peu de certitudes donc pour l’ASSE. Même si le reste des cadres (Perrin, Ruffier, Bayal, Lemoine) est resté. Pour l’OGC Nice, c’est également mi-figue, mi-raisin et l’été aiglon a été animé. Dans une équipe comme celle-ci, les départs de Bauthéac (Lille), Carlos Eduardo (Al-Hilal, ARS) et Amavi (Aston Villa, ANG) sont importants sportivement. Ceux de Souleymane Diawara (fin de contrat) et Didier Digard (Bétis Séville) sont primordiaux pour l’expérience. Et ceux de Bosetti (prêt à Tours), Maupay (Saint-Étienne) ou Grégoire Puel (Le Havre) sont, surtout pour les deux premiers cités, symboliques. Les hommes de Claude Puel se sont tout de même refait une santé en attaque avec les bons coups Germain (prêté par Monaco) et Ben Arfa (libre). Et s’il a recruté Le Marchand (Le Havre) et Baysse (prêt de Saint-Étienne), le Gym semble être un peu juste en défense.
On n’arrive également pas à se prononcer pour le FC Nantes. Gagnant ? Perdant ? Difficile à dire. En cédant Nkoudou (Marseille), Cissokho et Gakpé (Genoa, ITA), Veigneau (Kasimpasa, TUR), et, surtout, Djilobodji (Chelsea, ANG) et Veretout (Aston Villa, ANG), le FCN a franchement dégraissé. Pour pallier son problème offensif, il a recruté le fragile Sigthorsson (Ajax Amsterdam, HOL) et Sala (Bordeaux) mais s’est aussi renforcé ailleurs avec le retour de Cana (Lazio Rome, ITA) et les arrivées de Lenjani (prêt de Rennes), Adryan (prêt de Fluminense, BRE), Moimbé (Brest) et Thomasson (Evian-TG). On aurait presque tendance à dire que le club du président Kita s’est bonifié. Mais on demande encore quelques mois pour confirmer cette tendance. À Lorient, le départ de Jordan Ayew (Aston Villa, ANG) semble avoir laissé un grand vide. À Benjamin Moukandjo (Reims) et Majeed Waris (Trabzonspor, TUR) de vite récupérer le leadership en attaque pour faire décoller cette équipe. Car derrière, peu de choses ont bougé (départs de Autret, Coutadeur, Diallo, Mostefa ; arrivées de Paye, Zargo Touré). Les Merlus ont néanmoins conservé le prometteur Raphaël Guerreiro.

Un mercato plutôt calme

On prend (quasiment) les mêmes et on recommence : les Girondins de Bordeauxn’ont pas beaucoup bougé depuis début juin. N’en avaient-ils pas besoin ? Pas sûr. Le seul départ de poids concerne le Brésilien Mariano, acheté entre trois et quatre millions d’euros par le FC Séville, et remplacé par le Serbe Gajic (19 ans). Autre perte, plus symbolique, celle d’Emiliano Sala (Nantes), sur qui Willy Sagnol ne comptait pas malgré un potentiel observé par intermittence avec Caen, où il était prêté la saison dernière. Deuxième recrue bordelaise, le Brésilien Pablo (Ponte Preta, BRE), défenseur central. Pour le reste, ça ne change pas ! La stabilité aura-t-elle du bon ?
Mauro Goicoechea, le nouveau gardien de Toulouse. (L'Equipe)
Mauro Goicoechea, le nouveau gardien de Toulouse. (L'Equipe)
Le voisin, et rival de Toulouse a fait pratiquement de même. Deux arrivées, le gardien Goicoechea (Arouca, POR), qui va devoir rapidement s’adapter à la L1 comme l’atteste sa bourde à Rennes samedi dernier, et le milieu de terrain brésilien Somalia (Ferencvaros, HON). Deux recrutements un peu obscurs pour pallier les départs de Boucher (Auxerre), et venir densifier le milieu de terrain. Surtout, le TFC a peut-être voulu arrêter de s’aventurer dans des signatures un peu exotiques devant les récents échecs (Veskovac, Furman, Grigore,…) La bonne nouvelle se situe sur le front de l’attaque où Dominique Arribagé, le coach des Violets, a pu garder Wissam Ben Yedder. L’attaquant voulait absolument mettre les voiles mais n’a pas su convaincre l’intransigeant Olivier Sadran, président du TFC, qui a notamment refusé une offre de 10 millions d’euros de la part de l’OM lundi. Toulouse garde Ben Yedder donc, reste à savoir dans quel état mental.

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