Ibrahimovic au niveau de Messi et Ronaldo ! Paris finit l'année en beauté !
Selon le président parisien Nasser Al-Khelaïfi, Zlatan Ibrahimovic ferait toujours partie des trois meilleurs joueurs du monde, avec Lionel Messi et Cristiano Ronaldo.
Figure de proue du projet des Qataris à Paris, Zlatan Ibrahimovic devrait honorer la dernière année de son – très cher – contrat, qui court jusqu’en 2016. Moins buteur que lors de ses deux premières saisons (19 buts en Ligue 1, contre 30 en 2013 et 26 en 2014), le Suédois n’en reste pas moins la superstar du PSG, avec le traitement qui va avec.
Et si son président l’avait rabroué en privé après sa phrase controversée sur la France ("pays de merde"), il ne manque jamais une occasion de le défendre et de vanter ses mérites. "Cette histoire a été très exagérée, rappelle Nasser Al-Khelaifi dans une interview accordée à Al-Watan. Cela a pris trop d’ampleur et même une dimension politique, qui n’était pas du tout nécessaire. Car Zlatan ne critiquait que l’arbitrage."
Irréprochable à l’entraînement ("Il arrive deux heures avant et repart deux heures après"), «Ibra» ferait même toujours partie, à 33 ans, du Top 3 mondial, aux côtés de Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, à en croire le Qatari. "Je le mets avec eux, dans les trois premiers. D’ailleurs, selon une statistique d'Opta il est l’un des joueurs que le public veut le plus voir", assure-t-il. Pas sûr que l'Argentin et le Portugais, respectivement auteurs de 43 et 48 buts en Liga cette saison, soient totalement du même avis...
Auxerre-Paris SG : 0-1
But : Cavani (64e)
Le PSG a réussi son pari historique de gagner son quatrième trophée de la saison en remportant sa neuvième Coupe de France face à des Auxerrois combatifs et loin d’être ridicules ce soir. Le score étriqué de ce match témoigne assez bien de la difficulté des Parisiens à s’emparer de cette coupe dans un match fermé qui a mis en exergue la fatigue des champions de France après une saison aboutie. Peut-être que la saveur de ce succès sera beaucoup plus agréable pour le PSG avec cette victoire obtenue dans le dur, mais on est en droit de demander plus aux Parisiens pour un rendez vous d’une aussi grande importance. Le mérite revient aussi à des Bourguignons courageux et exemplaires dans la débauche d’énergie tout au long de la rencontre, mais sans de réelles armes offensives pour espérer inquiéter Douchez. Le spectacle n’était certes pas très emballant pour ce baisser de rideau de la saison hexagonale, mais ce quadruplé (Trophée des Champions, Championnat, Coupe de France, Coupe de La Ligue) résume parfaitement la mainmise du PSG sur le football français et qui n’est pas prête de s'estomper.
Les Parisiens en manque d’inspiration
Face à une équipe parfaitement regroupée et nullement impressionnée par le contexte de la rencontre ni par l’envergure de l’adversaire, le Paris SG a eu un mal fou à se créer des occasions dans le premier acte. On était à des années lumière du football panache proposé par les hommes de Laurent Blanc durant les dernières journées de championnat. Il a fallu attendre la quarantième minute pour voir les champions de France se créer une réelle occasion par l’intermédiaire de Thiago Motta, auteur d’une belle frappe sur le poteau droit de Léon (40e). Certes, le PSG a dominé Auxerre dans la possession de balle et dans le jeu, mais il s’est montré trop timide dans ses intentions offensives et n’a jamais pu inquiéter durablement le portier bourguignon. Les trois autres tentatives de frappe en première mi-temps de Cavani (17e), Matuidi (22e) et Lucas (23e) n’étaient pas cadrées et n’ont pas provoqué des frayeurs chez une équipe auxerroise bien en place défensivement. Il y a eu aussi trop de déchets dans les derniers mètres de la part des Parisiens pour espérer mieux avant la pause.
C’est même Auxerre qui aurait pu mener au score à la mi-temps. Sans aucun complexe ce soir, l’équipe de Jean Luc Vannuchi aurait pu surprendre le PSG sur quelques frappes de loin avec un peu plus de conviction de la part de Diarra (4e) et de Sammaritano (14e). Les pensionnaires de L2 ont appliqué leur tactique à la lettre en se montrant très solides derrière, combatifs dans l’entre-jeu et souvent menaçants sur les rares montées. Seul ombre au tableau en première mi-temps, une intervention litigieuse de Puygrenier sur Lucas dans la surface qui aurait pu valoir un penalty à l’AJA. La situation s’est logiquement décantée en seconde mi-temps, mais c’est au moment où les Auxerrois semblaient être véritablement capables d’aller chercher ce but que le PSG a puni son adversaire sur une action classique. Une ouverture de Verrati au milieu de terrain pour Van der Wiel, une course sur le côté droit du Hollandais, avant un centre millimétré pour Cavani dans la surface. L’Uruguayen jaillissait comme un mort de faim pour tromper Léon d’une tête imparable (64e, 0-1). Le portier auxerrois a bien tenté de dévier le ballon comme il pouvait, mais le cuir heurta la transversale avant de finir sa course dans les filets.
Diarra et Auxerre auraient pu changer la donne
Le plus étonnant dans cette quête parisienne, c’est que les champions de France n’ont jamais pu emballer la rencontre comme ils faisaient si bien tout au long du printemps. Même en seconde mi-temps quand les jambes adverses étaient plus lourdes on n’a pas trop vu Ibrahimovic ni même Lucas dans la zone de vérité. Seul Matuidi avait l’opportunité d’aggraver la marque mais il était surpris par une déviation de Nebab dans la surface et ne pouvait ajuster sa frappe comme il le souhaitait (75e). En face, les Bourguignons ont beaucoup tenté de loin à l’image de Diarra (54e, 63e, 84e) et auraient pu changer le scénario du match si Thiago Silva n’était pas intervenu à temps sur une déviation de Baby dans la surface (59e). La révolte après le but parisien n’a pas été assez significative de la part de l’AJA, plus les minutes passaient plus les hommes de Vannuchi manquaient de justesse dans leurs passes et d’envie dans leurs intentions. Mais la copie qu’ils ont offerte ce soir est largement convaincante face à un ogre du football français. Auxerre a certes perdu cette Coupe de France, mais il a gagné le respect de tous les amateurs qui lui prédisaient une énorme déculottée ce soir au Stade de France.
Auxerre-Paris SG 0-1, le PSG tient son quadruplé
Le PSG a remporté son quatrième de la saison en battant Auxerre ce samedi en finale de la Coupe de France. Un succès arraché aux forceps grâce à un superbe but de Cavani.
Coupe de France - FinaleAuxerre-Paris SG : 0-1
But : Cavani (64e)
Le PSG a réussi son pari historique de gagner son quatrième trophée de la saison en remportant sa neuvième Coupe de France face à des Auxerrois combatifs et loin d’être ridicules ce soir. Le score étriqué de ce match témoigne assez bien de la difficulté des Parisiens à s’emparer de cette coupe dans un match fermé qui a mis en exergue la fatigue des champions de France après une saison aboutie. Peut-être que la saveur de ce succès sera beaucoup plus agréable pour le PSG avec cette victoire obtenue dans le dur, mais on est en droit de demander plus aux Parisiens pour un rendez vous d’une aussi grande importance. Le mérite revient aussi à des Bourguignons courageux et exemplaires dans la débauche d’énergie tout au long de la rencontre, mais sans de réelles armes offensives pour espérer inquiéter Douchez. Le spectacle n’était certes pas très emballant pour ce baisser de rideau de la saison hexagonale, mais ce quadruplé (Trophée des Champions, Championnat, Coupe de France, Coupe de La Ligue) résume parfaitement la mainmise du PSG sur le football français et qui n’est pas prête de s'estomper.
Les Parisiens en manque d’inspiration
Face à une équipe parfaitement regroupée et nullement impressionnée par le contexte de la rencontre ni par l’envergure de l’adversaire, le Paris SG a eu un mal fou à se créer des occasions dans le premier acte. On était à des années lumière du football panache proposé par les hommes de Laurent Blanc durant les dernières journées de championnat. Il a fallu attendre la quarantième minute pour voir les champions de France se créer une réelle occasion par l’intermédiaire de Thiago Motta, auteur d’une belle frappe sur le poteau droit de Léon (40e). Certes, le PSG a dominé Auxerre dans la possession de balle et dans le jeu, mais il s’est montré trop timide dans ses intentions offensives et n’a jamais pu inquiéter durablement le portier bourguignon. Les trois autres tentatives de frappe en première mi-temps de Cavani (17e), Matuidi (22e) et Lucas (23e) n’étaient pas cadrées et n’ont pas provoqué des frayeurs chez une équipe auxerroise bien en place défensivement. Il y a eu aussi trop de déchets dans les derniers mètres de la part des Parisiens pour espérer mieux avant la pause.
C’est même Auxerre qui aurait pu mener au score à la mi-temps. Sans aucun complexe ce soir, l’équipe de Jean Luc Vannuchi aurait pu surprendre le PSG sur quelques frappes de loin avec un peu plus de conviction de la part de Diarra (4e) et de Sammaritano (14e). Les pensionnaires de L2 ont appliqué leur tactique à la lettre en se montrant très solides derrière, combatifs dans l’entre-jeu et souvent menaçants sur les rares montées. Seul ombre au tableau en première mi-temps, une intervention litigieuse de Puygrenier sur Lucas dans la surface qui aurait pu valoir un penalty à l’AJA. La situation s’est logiquement décantée en seconde mi-temps, mais c’est au moment où les Auxerrois semblaient être véritablement capables d’aller chercher ce but que le PSG a puni son adversaire sur une action classique. Une ouverture de Verrati au milieu de terrain pour Van der Wiel, une course sur le côté droit du Hollandais, avant un centre millimétré pour Cavani dans la surface. L’Uruguayen jaillissait comme un mort de faim pour tromper Léon d’une tête imparable (64e, 0-1). Le portier auxerrois a bien tenté de dévier le ballon comme il pouvait, mais le cuir heurta la transversale avant de finir sa course dans les filets.
Diarra et Auxerre auraient pu changer la donne
Le plus étonnant dans cette quête parisienne, c’est que les champions de France n’ont jamais pu emballer la rencontre comme ils faisaient si bien tout au long du printemps. Même en seconde mi-temps quand les jambes adverses étaient plus lourdes on n’a pas trop vu Ibrahimovic ni même Lucas dans la zone de vérité. Seul Matuidi avait l’opportunité d’aggraver la marque mais il était surpris par une déviation de Nebab dans la surface et ne pouvait ajuster sa frappe comme il le souhaitait (75e). En face, les Bourguignons ont beaucoup tenté de loin à l’image de Diarra (54e, 63e, 84e) et auraient pu changer le scénario du match si Thiago Silva n’était pas intervenu à temps sur une déviation de Baby dans la surface (59e). La révolte après le but parisien n’a pas été assez significative de la part de l’AJA, plus les minutes passaient plus les hommes de Vannuchi manquaient de justesse dans leurs passes et d’envie dans leurs intentions. Mais la copie qu’ils ont offerte ce soir est largement convaincante face à un ogre du football français. Auxerre a certes perdu cette Coupe de France, mais il a gagné le respect de tous les amateurs qui lui prédisaient une énorme déculottée ce soir au Stade de France.
PSG, Matuidi est fier de l’équipe
Le PSG réalise un quadruplé historique sur le plan national cette saison, pour le plus grand bonheur de Blaise Matuidi.
À l’issue de la victoire du PSG en Coupe de France contre Auxerre (0-1), Blaise Matuidi est revenu sur la saison du PSG. "On a fait une grande saison, c’est assez exceptionnel ce qu’on a fait. Voilà, on est rentré dans l’histoire, c’est ce qu’on souhaitait. On joue au PSG pour vivre ce genre de moments et c’est une année assez exceptionnelle même si on a des regrets en Ligue des champions, mais on est quand même tombé sur un ogre. On a montré qu’au niveau national, les plus forts, c’était bien nous. On est fier de nous, de nos supporteurs", déclarait-il.
Auxerre
PSG
Il n'y aura pas eu de promenade de santé ou de boucherie. Paris n'aura pas écrasé Auxerre. Si l'opposition fût belle c'est bien parce que le suspens a su rester présent pendant une longue durée du match. La vaillance des Auxerrois leur a permis, au-delà de se procurer moult occasions, d'au moins ne pas trop subir les assauts Parisiens. Le PSG n'a bien sûr que très peu tremblé mais on ne l'avait pas vu aussi maladroit et peu engagé depuis un bon moment. La frappe de Motta à la 39eme minute aurait pu suffire et entériner le match mais le montant de Leon en a décidé autrement. Paris est dominateur, c'est un minimum, mais n'est pas réellement dangereux.
Cavani, forte tête
Les minutes passent et le score ne changent pas. Auxerre joue le contre mais n'est pas réellement inquiétant. Cavani met une tête que Leon capte (54eme). Première alerte qui, la deuxième fois, ne se termine pas de la même façon. Sur un centre de Van Der Wiel, Cavani ne se rate pas et catapulte une tête qui touche la barre et rentre dans les cages de l'impuissant Donovan Leon (64eme, 1-0). Paris reste vigilant sur la dernière demi-heure et les pensionnaires de ligue 2 ne trouveront pas les ressources nécessaires pour pouvoir revenir. Paris attend la fin du match et remporte le quatrième trophée de l'année et la 9eme Coupe de France de leur histoire. Les Parisiens n'ont pas toujours été brillants cette année mais après avoir glané un trophée supplémentaire ils peuvent partir en vacances en se disant qu'ils auront réalisé un triplé historique et marqué l'histoire du football français. Avec toujours l'idée en tête qu'il ne manquera que la coupe aux grandes oreilles pour combler totalement la soif de victoire de cet ogre Parisien...
Les notes d’Auxerre : Léon et Fontaine s’étaient pourtant hissés au niveau
Côte auxerrois, Donovan Léon et Thomas Fontaine ont longtemps repoussé l'échéance face à un PSG finalement vainqueur (1-0) de la Coupe de France. Cheick Diarra a également surnagé tandis que Jamel Ait Ben Idir et AmaraBaby n'ont pas existé.
Donovan LEON : 6,5
J'ai aimé : Des parades, des sorties : Léon a retardé l'échéance au maximum mais ne pouvait rien sur le but de Cavani.
Je n'ai pas aimé : Un manque de lucidité dans les relances, souvent trop rapides, surtout en première période.
En bref… Il a tout repoussé. Ou presque.
Ruben AGUILAR : 5
J'ai aimé : Sa première période. Face au côté fort parisien, il a gagné tous ses un-contre-un.
Je n'ai pas aimé : Son manque d'apport offensif. Son équipe en aurait eu bien besoin, comme cela a été le cas en fin de match.
En bref… Il a défendu, comme on lui a demandé.
Sébastien PUYGRENIER : 5,5
J'ai aimé : Son impact dans les duels. Impeccable de la tête, comme souvent.
Je n'ai pas aimé : Son placement sur le but de Cavani. Il se fait prendre dans son dos et ça coute cher.
En bref… Un bon match terni par un oubli.
Thomas FONTAINE : 6,5
J'ai aimé : Sa solidité dans les duels et son sens du placement. Il a couvert ses coéquipiers avec beaucoup de justesse.
Je n'ai pas aimé : Quelques relances plein axe dans le temps fort parisien en première période.
En bref… Presque parfait.
Karim DJELLABI : 4
J'ai aimé : Sa volonté de venir dédoubler et apporter offensivement.
Je n'ai pas aimé : Son manque de sérieux défensif. Il a trop souvent été pris dans son dos.
En bref… Un match de latéral offensif quoi.
Rémi Mulumba : 4
J'ai aimé : Son abattage défensif dans la première demi-heure. Son pressing sur les milieux a fait mal au PSG.
Je n'ai pas aimé : La suite. Il a complètement explosé physiquement après la pause et a été remplacé un peu trop tard.
En bref… On aurait aimé voir ce qu'il se serait passé si le physique avait suivi.
Jamel AIT BEN IDIR : 3
J'ai aimé : Son agressivité dans les duels. Il n'a pas hésité à mettre le pied pour faire reculer les Parisiens.
Je n'ai pas aimé : Ce qu'il a fait du ballon. Trop de pertes de balles et surtout un jeu constamment vers l'arrière.
En bref… En-deçà de ses standards habituels.
Grégory BERTHIER : 4
J'ai aimé : Ses prises de risques en première période. C'est celui qui a le plus créé avant la pause.
Je n'ai pas aimé : Ses coups de pied arrêtés. Il les a tous gâchés.
En bref… Il a tenté mais peu réussi.
Frédéric SAMMARITANO : 5
J'ai aimé : Son jeu dos au but. Il a bien conservé le ballon pour faire remonter le bloc.
Je n'ai pas aimé : Son manque d'initiative face au but. Il a trop souvent manqué d'inspiration dans les 30 derniers mètres.
En bref… Seul ou presque, c'était dur.
Amara BABY : 3
J'ai aimé : Sa course sur la plus belle action auxerroise (57e). Il coupe bien et il faut que Thiago Silva sauve le PSG pour éviter l'ouverture du score.
Je n'ai pas aimé : Tout le reste. Un replacement défensif trop faible, aucun un-contre-un gagné.
En bref… Un mauvais match pour l'un des hommes forts de la saison auxerroise.
Cheick DIARRA : 5,5
J'ai aimé : Sa combativité. David Luiz et Thiago Silva ont eu toutes les peines du monde à l'arrêter et ont souffert physiquement face au buteur auxerrois.
Je n'ai pas aimé : Ses choix offensifs. Rarement lucide, il a trop souvent oublié ses coéquipiers pour jouer le coup en solo.
En bref… Il s'est battu mais a gâché les rares munitions.
L'antisèche : Pour rêver encore plus grand, le PSG est désormais "condamné" à viser l’Europe
COUPE DE FRANCE – Vainqueur sans forcer de l'AJ Auxerre (1-0), le PSG a réussi le sans-faute cette saison dans l'Hexagone. Il ne peut plus vraiment faire mieux. Pourtant, c'est bien ce que tout le monde attend de lui, à commencer par son actionnaire.
Le jeu : Les Auxerrois ont endormi le PSG
L'AJ Auxerre n'a pas surpris. Le PSG, lui, oui, et les deux équipes ont donc longtemps plongé le Stade de France dans l'apathie. Les Bourguignons s'en sont tenus au plan annoncé par Jean-Luc Vannuchi : jouer bas pour contenir la puissance de feu adverse, et éventuellement se projeter rapidement en contre. Les maigres velléités offensives auxerroises ont tenu un quart d'heure, le temps de décocher les premières frappes du match, sans inquiéterDouchez. Puis les Parisiens se sont définitivement installés dans le camp adverse. Sans pour autant inspirer un sentiment de puissance implacable.
Pris dans le cœur du jeu malgré les décrochages de Zlatan Ibrahimovic, les hommes de Blanc ont pourtant insisté dans l'axe. Le salut est finalement venu de l'aile droite, avec un centre décisif de Gregory van der Wiel. Grisés par l'impuissance parisienne, les Auxerrois s'étaient légèrement découverts. Il ne fallait pas
Les joueurs : Léon a fini par céder devant Cavani
Pour tenir leur exploit, les Auxerrois avaient besoin d'une performance collective parfaite, d'un dernier rempart intraitable et d'un joueur capable de créer l'étincelle offensive. Dans l'ensemble, les Auxerrois ont répondu présent, malgré les interventions parfois incertaines du capitaine Puygrenier. Donovan Léon a allié talent et réussite pour longtemps frustrer Ibra, Cavani et Lucas tandis que son poteau repoussait une tentative de Thiago Motta. Devant, en revanche, Sammaritano et Diarra se sont battus mais souvent précipités.
Pour tenir leur quadruplé, les Parisiens n'avaient besoin que d'un enragé. Hyperactif à la récupération, Cavani s'est une nouvelle fois démené sur le front de l'attaque. À ses côtés, Ibra marchait et Lucas prenait des coups sans parvenir à faire de vraies différences. Qu'importe, le coup de tête de Cavani, sur un très bon centre d'un très bon Van der Wiel suffisait au bonheur parisien. De Thiago Silva à Ibra en passant par Verratti, les autres Parisiens ont montré irrégulièrement qu'ils en avaient sous le capot.
Ce qui aurait pu tout changer
Moins de dix minutes avant le but parisien, les Auxerrois ont une situation à 4 contre 2 à jouer. Ils ne l'exploitent pas au mieux mais Sammaritano parvient tout de même à centrer pour Baby, repris de justesse par Thiago Silva dans les 5,50m (57e). Probablement la seule situation du match qui a vu Douchez frissonner.
La stat : Cavani, ce héros parisien
Edinson Cavani marche par séries. Les supporters parisiens s'en plaignent régulièrement, surtout lorsque l'Uruguayen traverse de longues périodes de disette. Les critiques se font beaucoup plus discrètes en ce moment. Le Matador reste sur 13 buts sur les 9 derniers matches disputés par le PSG en France. De quoi en faire l'acteur majeur du sprint final vers le triplé Coupe de France - Ligue 1 - Coupe de la Ligue.
La décla : Laurent Blanc (entraîneur du PSG)
"Il faudra renforcer le collectif, l'effectif, le staff et être meilleur tout simplement même si on est déjà très bon. Parce que ça ne suffit pas et ça ne suffit pas aux propriétaires du Paris Saint-Germain."
La question : Comment rêver encore plus grand ?
Ça y est, le PSG de QSI a décroché la Coupe de France, dernier trophée hexagonal qui manquait à son palmarès depuis le changement d'actionnaires en 2011. Mieux, les Parisiens les ont tous accrochés sur la même saison. La saison parisienne est parfaite, au moins au rayon palmarès. Et pourtant, il faudra bien faire mieux la saison prochaine. C'est la logique d'un club boulimique de succès, à l'inextinguible soif de rayonnement.
Longtemps critiqué cette saison, le PSG peut essayer d'améliorer la manière. Mais depuis trois mois, impossible de trouver à redire sur la qualité des prestations fournies par les Parisiens. Et les hommes de Laurent Blanc ont déjà signé, en Ligue 1, la saison de (presque) tous les records il y a un an. Ils peuvent toujours, à l'instar de ce qu'ils ont fait en fin de saison et de ce que le Bayern fait tout au long de l'année, jouer tous les matches à fond et en coller 5 à chacun de leurs adversaires.
Et ensuite ? Il faudra en mettre 7. Une fuite éperdue en avant. Non, la progression pour le PSG ne passe que par la scène européenne, en adaptant sa stratégie aux contraintes du fair-play financier. Quitte à sacrifier quelques miettes voire de belles parts de gâteau à la concurrence française.
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