Le PSG a clôturé en beauté une saison historique en s’adjugeant la Coupe de France samedi soir. Paris aura donc tout gagné cette saison sur la scène nationale.
Une hégémonie nationale à son paroxysme. Trophée des champions, championnat, Coupe de la Ligue, Coupe de France, rien n’aura échappé au PSG cette saison.Samedi soir face à Auxerre (1-0), modeste 9e de L2, le triple champion de France n’a sûrement pas produit la plus belle prestation de l’année. Mais il a su conclure parfaitement une saison historique. Pour glaner une 9e Coupe de France. Un quatrième trophée hexagonal cette saison. «C'est incroyable. C'est pour ça que je suis venu. Plus que ça, on ne peut pas. C'est le top des tops. On a gagné tout ce qu'on pouvait gagner», s’est félicité Zlatan Ibrahimovic, avant de lancer un «C’est magnifique». En français dans le texte.
Une domination sans partage exceptionnelle
Aucune autre équipe en France n’était parvenue à un tel degré de suprématie. Pas même le Lyon des années 2000, si souvent mis sur un piédestal, présenté comme l’une des plus belles équipes de l’histoire du football hexagonal. Alors, à quelle place situer ce PSG version 2014-2015, à la gloutonnerie si féroce, dans un éventuel classement ô combien subjectif ? Difficile à dire tant la logique a finalement été respectée au vu des investissements consentis par les dirigeants qataris. Mais résumer cette domination sans partage à cette donnée économique serait réducteur. S’apparenterait même à une offense vis-à-vis du professionnalisme exacerbé des Parisiens.
Aucune autre équipe en France n’était parvenue à un tel degré de suprématie. Pas même le Lyon des années 2000, si souvent mis sur un piédestal, présenté comme l’une des plus belles équipes de l’histoire du football hexagonal. Alors, à quelle place situer ce PSG version 2014-2015, à la gloutonnerie si féroce, dans un éventuel classement ô combien subjectif ? Difficile à dire tant la logique a finalement été respectée au vu des investissements consentis par les dirigeants qataris. Mais résumer cette domination sans partage à cette donnée économique serait réducteur. S’apparenterait même à une offense vis-à-vis du professionnalisme exacerbé des Parisiens.
Quand bien même le PSG dispose de moyens quasi-illimités, triompher sur tous les tableaux n’est pas si simple qu’il n’y parait. Conserver le même appétit farouche, au gré des pépins physiques, du calendrier parfois infernal et des appels en sélections, n’a rien d’évident. Surtout quand on est constamment attendu au tournant. «Sur la saison, on a perdu 6 matches officiels. C'est pas mal comme bilan. Le club se souviendra longtemps de cette saison. Donc je suis fier de tout», a souligné Laurent Blanc samedi soir. Avant de régler quelques comptes : «Le plus important au PSG c'est de résister à la pression. Le club met la pression, vous (les journalistes) mettez toujours la pression. Mais il faut résister et avoir l'adhésion des joueurs. Sans elle, on est rien. On a courbé l'échine et on a avancé. Vous avez critiqué et à la fin vous êtes obligés d’admettre qu'on a fait une saison historique. J’en suis fier aussi.»
Pour le PSG, le plus dur commence désormais. «Ce sera compliqué de faire mieux, a en effet reconnu Nasser Al-Khelaïfi. On veut garder les quatre titres, bien sûr, mais tout le monde connaît notre objectif, notre grand rêve : c'est la Ligue des champions. J'y rêve tous les soirs». Le PSG ne peut plus se permettre de simplement truster tous les trophées sur la scène nationale. Après trois quarts de finale de Ligue des champions consécutifs, atteindre le dernier carré apparait désormais comme une nécessité. Pour valider une véritable progression. Mais avec quel champ d’action sachant que Paris est toujours gêné par le fair-play financier ? «Je ne veux pas faire de problème avec l'UEFA ou de scandale, mais c'est vraiment impossible de continuer avec le fair-play financier l'année prochaine, a indiqué le président du PSG. On veut parler avec l'UEFA parce que ce n'est pas juste». Un allègement des sanctions permettrait à Paris de se donner les moyens de franchir un cap. Et de rêver toujours plus grand.
Ibrahimovic : «C’est magnifique»
«C'est incroyable. C'est pour ça que je suis venu, a dit Zlatan Ibrahimovic, après le quadruplé du PSG en 2014-15. Je pensais qu'on le ferait dès la deuxième année, on l'a fait la troisième année. Plus que ça, on ne peut pas. C'est le top des tops. On a gagné tout ce qu'on pouvait gagner. C'est magnifique (en français, ndlr). Personnellement, je suis très fier. Je suis encore en activité, je comprendrai mieux tout ce que j'ai gagné et tout ce qu'on fait actuellement quand j'aurai arrêté ma carrière, mais je savoure le moment, parce que c'est historique et personne ne peut nous l'enlever. Nous devons être très heureux et fiers. (…) Il ne nous manque que la Ligue des champions, mais pour le moment c'est super.» (Avec AFP)
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